Représentants internationaux au salon Slow Fish 2015 à Gênes, Italie

07 May 2015 | French

Consacrée aux poisson et aux écosystèmes marins, Slow Fish propose aux visiteurs des cours de l’Ecole de Cuisine, des Ateliers du Goût, des Rendez-vous à table, un programme complet de conférences intitulé Ateliers de l’Eau ainsi que des ateliers de discussion thématiques et plein d’autres choses.

Le programme complet de la manifestation est disponible sur le site de Slow Fish: http://slowfish.slowfood.it/en/.

Cet événement organisé à Gênes rassemblera de nombreux intervenants internationaux, avec plus de 90 pêcheurs, chefs, étudiants, artistes, organisateurs d’événements, universitaires et activistes. Chaque matin dès 9 h 30, les délégués se rassembleront dans la salle de conférence de Slow Fish pour participer à des débats ouverts consacrés aux thèmes suivants : célébrer la diversité culturelle de la pêche, créer des alternatives économiques pour la pêche artisanale, unir les voix des communautés côtières pour affronter les défis communs et faciliter les processus de gouvernance locale.

Voici où retrouver certains de ces intervenants :

Espagne

Une remarquable délégation de chefs et experts espagnols du secteur de la pêche sera présente à cet événement Slow Fish.

Antonio Garcia Allut, de l’université de la Corogne, participera aux Ateliers de l’Eau avec le débat Protected Fishing (protection de la pêche) le samedi 16 mai 2015 à 14 h 30. Il interviendra aux côtés d’Hacène Hamdani, président de l’association des pêcheurs artisans et de protection de l’environnement Le Dauphin en Algérie, Paolo Guidetti, de l’Université de Nice, et Magnus Johnson de l’Université de Hull (Royaume-Uni).

Le vendredi 15 mai 2015 à 13 h 30, l’Atelier du Goût In Barcelona, Its Called Sarsuela, Not Paella! (À Barcelone, on l’appelle Sarsuela et non paella !) organisé par le collectif Barceloneta Cuina réalisera en direct la véritable « sarsuela », un plat traditionnel décrit comme une paella sans riz.

Artur Martinez, un autre chef issu de la capitale catalane, animera quant à lui un atelier le jeudi 15 mai 2015 à 17 h 00 : At King Arthur’s Table (À la table du roi Arthur) où il préparera certaines de ses spécialités, telles que les tagliolini à la morue pil pil, une sauce crémeuse à la morue, et de délicieuses tapas à base de fruits de mer.

Sierra Maestra Distribuciones Solidarias, un exposant espagnol de Navarre, sera également présent avec un stand de boissons et mojitos.

Royaume-Uni

Jeremy Percy, Directeur de LIFE (Low Impact Fisheries of Europe) animera l’Atelier de l’Eau Wasteful Fishing (pratiques de pêche non durables) le jeudi 14 mai  2015 à 17 h 30 avec Liis Laumets, anthropologue à l’université de Tallin (Estonie) et Ian Kinsey, pêcheur norvégien.

Jeremy Percy participera également à la table ronde How does the European Fisheries Policy Impact Small-scale Fishers? (Quel impact ont les politiques de pêche européennes sur les petites structures de pêche ?) le samedi 16 mai  2015 à midi. Il interviendra ensuite lors de l’Atelier de l’Eau Stolen Fishing (la chasse au poisson)  le dimanche 17 mai 2015 à 17 h 30 pour évoquer le phénomène d’accaparement des mers. Seynabou Ndoye, qui travaille avec les femmes productrices d’aliments à base de poisson au Sénégal, Kirsten Monrad Hansen, Directrice du Centre de recherche Han Herred Havbåde (Danemark) et Seth Macinko, de l’université de Rhode Island (États-Unis) participeront également à cet atelier.

Notons également la participation de Magnus Johnson, un biologiste marin du Centre for Environmental and Marine Sciences de l’Université de Hull, qui interviendra lors de Protected Fishing (Pêche protégée) le samedi 16 mai 2015 à 14 h 30.

France 

Parmi les intervenants de la France, on retrouve Paolo Guidetti, de l’Université de Nice, dans Protected Fishing (samedi 16 mai 2015 – 14 h 30), et Elisabeth Tempier, de l’association Encre de Mer, qui interviendra le vendredi 15 mai 2015 à 14 h 30 pendant Poisoned Fishing (Pêche empoisonnée) ainsi qu’Antonio Marques, chercheur senior à l’IPMA, Portuguese Institute for the Sea and the Atmosphere (Portugal), et Garry Granata, président de Slow Food Nouvelle-Orléans (États-Unis).

Isabelle Thomas, députée européenne travaillant au sein de la commission parlementaire de la Pêche animera l’Atelier de l’eau Dangerous Fishing (Pratiques de pêche dangereuses) le vendredi 15 mai 2015 à 17 h 30, aux côtés d’Oksana Vyalova, biologiste de la National Academy of Science d’Ukraine.

Marc Meya, le chef de la Galinette, le fameux restaurant étoilé de Perpignan, utilisera les excellents vinaigres de Banyuls de marque La Guinelle, parmi les meilleurs, pour cuisiner différents types de poissons bleus pêchés par des petites communautés locales. Son atelier du goût Vinegar and Fish: Between Tradition and Innovation (Vinaigre et poisson : entre tradition et innovation) est programmé le samedi 16 mai 2015 à 16 h 00. 

Deux autres chefs français, Pierre Giannetti et Christian Qui, animeront ensemble Bouillabaisse 2.0 (dimanche 17 mai 2015 à 11 h 00). Ils présenteront leur interprétation de la bouillabaisse en utilisant des poissons peu connus, crus ou très légèrement cuits.

Laurent Thomas, producteur de la Sentinelle Slow Food des Huîtres bretonnes nées en mer, est également délégué pour la France et tiendra un stand au sein de la zone Mandraccio, qui regroupe les nombreux exposants du marché Slow Fish. Les huîtres bretonnes nées en mer sont une des seules productions existantes qui refusent d’utiliser des variétés d’huîtres génétiquement modifiées.

Au sein de cette même zone, on trouvera également un stand irlandais, The Marine Healthfoods Ltd. Cette organisation produit et transforme des fruits de mer, principalement huîtres et coquilles Saint-Jacques, en soutenant les communautés locales et en préservant la biodiversité.

Mauritanie

Une impressionnante délégation mauritanienne de femmes et de producteurs de sel sera également présente lors de l’édition de Slow Fish 2015. La Sentinelle de la poutargue de mulet et les producteurs de sel de mer de la Baie de l’Etoile originaires de Nouadhibou, deuxième ville de Mauritanie, tiendront un stand au sein de l’espace d’exposition.

Slow Food a commencé son activité en Mauritanie en 2006 en créant, en partenariat avec une ONG locale basée à Nouadhibou, Mauritanie 2000, la Sentinelle mauritanienne de la poutargue de mulet qui rassemble trois groupes de femmes Imraguen (soit 280 personnes). En 2012 débute un autre partenariat avec Univers-sel (ONG française) pour lancer des études de faisabilité sur la production d’un sel de mer artisanal de qualité. C’est ainsi que naît le projet Sa.Sol.No, désormais en marche, qui vise à générer des revenus annuels à travers l’utilisation durable d’une ressource naturelle (le sel marin) en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales afin d’assurer la protection de l’environnement. 

Pays-Bas

Les pêcheurs et producteurs des Pays-Bas apportent une contribution particulière à Slow Fish 2015. La liste des exposants néerlandais comprend la Sentinelle des pêcheurs de la mer de Wadden. Cette mer est une étendue d’eau peu profonde le long des côtes des Pays-Bas, d’Allemagne et du Danemark. C’est le plus grand système préservé de bancs de sables et de vasières du monde. La Communauté Terra Madre des pêcheurs de la mer de Wadden, qui comprend des pêcheurs de crevettes, mulets, bars, anguilles et crabes sera elle aussi présente avec un autre stand, TS31 Internos.

Les Pays-Bas seront également représentés par un stand de producteurs de moutarde, Antonia’s Mosterd and Delicatessen.

Norvège

Deux Sentinelles Slow Food norvégiennes participeront à Slow Fish : la Sentinelle des harengs salés et fumés de Sunnmøre et la Sentinelle de la morue de Møre og Romsdal. La première, dirigée par la société familiale Njardar à Leinøy, est la dernière entreprise de Norvège à utiliser des techniques de salage et de fumage artisanales pour la production de trois types différents de harengs fumés. La deuxième Sentinelle rassemble les derniers petits producteurs produisant du klippfish (morue) de qualité traditionnelle, c’est-à-dire obtenu selon des pratiques de pêche durables avec des filets spécialement adaptés, des lignes longues et des hameçons.

Turquie 

Didem Şenol Tiryakioglu, un jeune chef propriétaire des restaurants Lokanta Maya et Gram à Istanbul, animera l’atelier du goût The Bosphorus Between Tradition and Modernity (le Bosphore, entre tradition et modernité) vendredi 15 mai 2015 à 18 h 30. Avec cet atelier, Didem fera honneur à la bonite, poisson caractéristique du Bosphore et de la côte turque en général, en présentant des plats qui associent les traditions et son interprétation personnelle.

Defne Koryurek, membre du conseil international de Slow Food Turquie participera quant à lui à Measured Fishing (Mesurer les poissons) le dimanche 17 mai à 14 h 30.

Trois autres représentants turcs viendront également partager leurs expériences à Slow Fish : Ali Coskuner, président de Büyükada Water Products Cooperative, Mert Gokalp, océanographe, photographe et réalisateur, et Aysenur Arslanoglu, coordinatrice de Slow Food Youth Network Istanbul.

Pour plus d’informations, merci de contacter le Bureau de Presse International de Slow Food :

Paola Nano, +39 329 8321285 [email protected]

Regione Liguria: Mauro Boccaccio, 010 5485727 [email protected]

Nuccia Cifarelli, 010 5488895 [email protected]

Slow Food implique plus d’un million d’individus dédiés et passionnés par une nourriture bonne, propre et juste. Cela comprend des chefs, jeunes, militants, paysans, pêcheurs, experts et universitaires de plus de 150 pays ; un réseau d’environ 100 000 membres Slow Food répartis sur 1 500 antennes locales (Conviviums) qui contribuent au mouvement par leurs cotisations et les évènements et campagnes qu’ils organisent ; et plus de 2 500 communautés de la nourriture Terra Madre qui produisent à petite échelle et de manière durable des aliments de qualité dans le monde entier.

Slow Fish. Au cours de l’évènement qui se tient à Gênes (Italie), des universitaires, chercheurs, petits pêcheurs, représentants d’organismes publics et mangeurs se réunissent pour échanger sur la pêche durable, la consommation responsable de poisson et la santé des écosystèmes marins et d’eau douce. Un grand marché, des conférences, des réunions, des ateliers et des séances de dégustation font de Slow Fish un événement unique entièrement dédié au monde du poisson. L’événement a lieu tous les deux ans, les années impaires.

 

 

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